(Luçon 1870 - Meudon 1964)

     De son vrai nom Maurice Nouhaud,
Appartient à une vieille famille Luçonnaise
qui compte plusieurs artistes et plusieurs
écrivains.
Poète mélodiste, il débuta en collaborant aux Ecrits pour l'art de René Ghil.
Il publia un recueil de vers « Les Frêles Chansons » (Poèmes et Mélodies) et à l'Édition Universelle (Collection de la Musique pour tous).
Chansonnier populaire, Auteur et Compositeur, il a fait applaudir un nombre considérable de chansons qui on été traduites dans toutes les langues :
"Quand l'amour meurt", "J'ai tant pleuré", "Tant que vous serez jolie", "Tu ne sauras jamais", "Griserie",
... et l'auteur du chant de peuples couronné au concours de l'oeuvre (Société Proudhon), et de la Grande Chanson, hymne à la paix, Diffusée à la Radio.

     Chansonnier de Cabaret, dirigea les curieuses soirées du Procope, ou il groupa les meilleurs chansonniers et poètes du Quartier Latin, ouvrit avec Marcel Legay et Xavier Privas le Cabaret des Noctambules, et se fit entendre au Conservatoire Montmartre, à l'Epatant et aux soirées chansonnières du Concert Parisien.
Journaliste, fut a 25 ans rédacteur en chef du journal parlé "Le Procope",et donna de nombreux articles à Comoedia, au Monde Théâtral, au Théâtre Français, à Paris qui chante, au Soir, à Paris Soir, à l'Intransigeant.
Conférencier, s'est fait le défenseur de la chanson saine et correctement écrite, dans de nombreuses causeries, à la Bodinière, à Comoedia, au Club du Faubourg, à l'Art pour tous, au Caméléion, à l'université populaire de Saint-Denis (Conférence sur la chanson d'art, les chansons pour Orgue de Barbarie, les Chansonniers aphones, l'oeuvre de H.Tailhade, l'oeuvre de Rollinat, etc.).
Auteur Dramatique, à fait jouer une Pantomime, Petit Casino, un acte au théâtre Mathurins et en collaboration avec Henri Panella, au Théâtre de Belleville, une opérette en trois actes, créée par Mlle Rosalic Lambrecht La Jolie Sablaise, qui fut reprise au Théâtre Municipal d'Angers, et au Grrand Théâtre de Nantes (Saison 1925-1926).
Directeur du Théâtre de la Chanson, donna ses premières s"ances en 1921 à l'Eldorado, au Théâtre des Variétés, au Kursaal et aux Nouveautés et pendant deux saisons, dans l'élégante salle Comoedia. Mobilisé pendant la Guerre de 1914 (classe 1890), comme simple soldat, fut tour à tour téléphoniste, aux Armées, employé dans une usine à gaz asphyxiants (fort d'Aubervilliers), et censeur à la Bourse.
Mémoraliste, a publié plusieurs livres de Souvenirs auxquels de la Presse a fait le meilleur accueil Lorsque tout est fini (Souvenir d'un Chansonnier du Quartier Latin) préface de Gustave Fréjaville, Mon vieux Boulmiche (indiscrétion et anecdotes) préfacé par André Thérive, l'éminent critique du Temps.
Romancier, est l'auteur de La Maraichine, (aventure du Marais poitevin) dont il a été fait une édition de luxe illustrée par Gaston Balande.
Producteur à la Radio, ou il fut l'historiographe averti de la chanson de la Belle Époque.